Les cellules interministérielles régionales mobilisées pour l’apprentissage

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En ce début d’année scolaire 2024-2025, les cellules interministérielles régionales se sont mobilisées pour favoriser l’orientation des candidats vers l’apprentissage, comme le leur a demandé une instruction ministérielle envoyée fin août.

Pérenniser la mobilisation pour un appui aux jeunes en recherche

Dans le contexte de l’augmentation continue du nombre d’entrée en apprentissage, l’instruction ministérielle visait à pérenniser la mobilisation des cellules régionales interministérielles d’accompagnement vers l’apprentissage. L’objectif de cette mobilisation est de fournir un appui opérationnel aux jeunes à la recherche d’un contrat d’apprentissage ou d’une formation en apprentissage.

Pour rappel, ces cellules ont été instituées par une instruction de 2021 qui leur a confié la mission de mettre en œuvre un plan d’action visant à favoriser la mise en relation des jeunes, en particulier les sortants du dispositif « 1 jeune 1 solution », avec les employeurs privés et publics, et à créer les conditions d’une poursuite de parcours pour ces jeunes.

Dans la pratique, elles doivent notamment fournir un accompagnement aux jeunes qui ne trouvent pas de contrat d’apprentissage ou de place en CFA. A cette fin, elles doivent mettre en œuvre quatre grands types d’actions.

Accompagner les jeunes souhaitant s’inscrire à une formation en apprentissage

L’instruction prévoit que les cellules régionales accompagnent les jeunes qui souhaitent s’orienter vers l’apprentissage pour la rentrée et qui n’ont pas obtenu de place dans les formations demandées, en s’appuyant notamment sur les données personnelles actualisées détenues par les rectorats et qui peuvent être partagées avec les acteurs de l’orientation et de l’insertion. Ces données permettent de connaître les jeunes intéressés par l’apprentissage et en recherche d’employeur (traitement et transmission des données personnelles issues de Parcoursup).

Les candidats n’ayant pas formalisé leurs vœux peuvent le cas échéant être dirigés vers ces cellules par les personnels des centres d’information et d’orientation.

Les cellules doivent proposer au moins une solution d’orientation en apprentissage à chaque jeune accompagné dans ce cadre. Elles veillent à informer les candidats en situation de handicap des spécificités qui sont propres à leur statut.

Valoriser l’apprentissage dans la fonction publique

Les cellules doivent veiller à faire connaître les offres proposées par les employeurs publics aux candidats à l’apprentissage. Elles doivent informer de la possibilité, pour les apprentis en situation de handicap, à l’issue de leur contrat, d’être titularisés dans un corps ou cadre d’emplois de la fonction publique.

Proposer de débuter la formation en CFA même sans contrat d’apprentissage

L’instruction indique aux cellules de proposer aux jeunes qui n’ont pas trouvé de contrat d’apprentissage avant le début de la formation en CFA et qui n’ont pas d’autre solution (comme une poursuite d’études), la possibilité de débuter un cycle de formation en CFA sans contrat. Ils ont alors une période de 3 mois pour trouver un employeur, tâche dans laquelle les cellules doivent les accompagner, en complément des CFA.

Accompagner les jeunes tout au long de l’année

Enfin, les cellules doivent accompagner les jeunes dans la recherche d’un nouvel employeur en cas de rupture de contrat d’apprentissage et de poursuite de la formation en CFA pendant la période de six mois, sous statut de stagiaire de la formation professionnelle.

L’instruction ministérielle les informe qu’elles seront saisies des demandes de particuliers sollicitant la présidence de la République ou les ministères en exprimant des difficultés à trouver une formation en apprentissage ou un contrat d’apprentissage.

Crédit image: auremar, Adobestock